un garde du corps ? Mais pourquoi faire ? [ft kyle]

les oiseaux chantent, le soleil brille et je me réveille dans mon lit si confortable. Pas de fêtes ni rien, juste une bonne nuit de sommeil réparateur. Il est peut être même un peu trop tôt pour moi, dix heures venant de sonner. Je descends les escaliers en baillant a m'en décrocher la machoire, j'irai peut être me recoucher ou faire une sieste plus tard. Je me suis dirigée vers le salon, pris mon téléphone et regarder mes messages. Je suis surprise par le calme de ma matinée. Tout le monde semble encore endormi dans le manoir, j'hausse les epaules et vais dans la cuisine pour me préparer un café et manger par la même occasion comme mon ventre me l'ordonne. Je mets ma tasse et fait fonctionner le percolateur, en profitant pour sortir de ma cachette -que j'ai du changer deux fois de place dans la semaine, je soupçonne Tala de vouloir mettre la main dessus- des céréales. J'ouvre le paquet et en prends une poignée que j'enfourne dans ma bouche, me sortant un bol et versant les céréales colorés dedans. Faudrait vraiment que j'ailles faire ces footings, j'en ai besoin. Bref. J'ai récupéré ma tasse avant de me tourner vers la fenêtre donnant devant le manoir. Et comme si je m'en doutais, parce que c'était définitivement trop calme je vois une personne de dos, blonde, surement une femme, poster devant. Je soupire avant de sortir du manoir, en pyjama tigrou -je dis tigrou, mais le bas et le haut sont juste imprimé tigre, un peu flashy-. je peux savoir ce que tu fous la ? demandais-je en prenant une poignée de céréales dans mon bol et en mastiquant lentement, foudroyant la nana du regard.

Tu enchaînes les petits boulots depuis des mois, un jour tu es affectée à la protection d'un homme politique, l'autre jour tu es réquisitionnée afin de remplacer un vigile dans une bijouterie... Si tu n'as pas le moindre soucis financier, il faut bien admettre que c'est compliqué de vivre sans savoir pour qui tu vas bien pouvoir bosser le lendemain... Tu cherches depuis plusieurs mois un job régulier, tu aimerais trouver un semblant de stabilité et lorsqu'on t'a proposé de venir t'occuper d'une gamine afin d'assurer sa protection tu n'as pas hésité bien longtemps avant de donner ta réponse. Le père de la jeune femme en question t'offrait un salaire plus que raisonnable et il te fît comprendre que c'était un job à durée indéterminée. C'était l'occasion idéale, être bien payée pour faire du baby-sitting... Certes ce n'était pas un job très passionnant mais bon, tu étais bien payée, tu trouvais enfin la stabilité que tu convoitais tant et tu allais prendre un malin plaisir à épier les moindres faits et gestes de la jeune femme. Ce matin tu t'étais levée aux aurores afin de te préparer pour ta première journée de boulot, tu avais à cœur de faire bonne figure, tu comptais bien arriver de bonne heure afin d'être sur place quand la jeune femme allait émerger. Sur le plan vestimentaire tu n'allais pas faire de folies, tu enfilais un jean noir, un débardeur noir et des converses noires, un style passe-partout qui convenait à merveille au job pour lequel tu allais être payée.
Une fois arrivée sur place, tu pris le temps de visiter un peu les lieux afin de te faire une première idée de cet endroit où tu allais passer pas mal de temps à l'avenir et tu allais finalement te poster dans la cuisine, patientant quelques longues minutes... Elle tardait à pointer le bout de son nez et tu décidais de sortir dehors quelques minutes le temps de t'en griller une... Quelques minutes plus tard tu allais tomber nez-à-nez avec celle dont tu allais devoir t'occuper. Tu n'étais pas si loin du compte quand tu disais que tu allais faire du baby-sitting à en juger par son accoutrement... "Monsieur Casey m'a engagé afin que j'assure votre protection à compter d'aujourd'hui." Tu tentais de ne pas rire en voyant sa tenue, tu tentais de ne pas grimacer tandis qu'elle utilisait le tutoiement afin de s'adresser à toi... Tu n'étais clairement pas au bout de tes peines mais tu allais tenir bon... Tu ne pouvais pas cracher sur un job pareil. Tu tirais une nouvelle fois sur ta clope avant de la laisser tomber au sol avant de l'écraser, tu prenais finalement la direction du manoir afin d'y rentrer. "Vous allez m'avoir sur le dos tous les jours désormais..." Tu souriais discrètement afin qu'elle ne le remarque pas et tu pénétrais une nouvelle fois dans le manoir.

Monsieur Casey s'occuper de ma sécurité ? La bonne blague ! Et puis, je vois pas en quoi ma vie a besoin d'être sécurisée. Franchement. À part que mon père vient de me refiler un probable plan cul -canon pour une vieille- je ne vois sérieusement pas ce qu'elle vient faire la. Mais je t'en prie ! Entre ! dis-je avec ironie, mais je l'ai laissé entré, trop préoccupée par les céréales coinces dans mes dents pour lui interdire le chemin du manoir. le géniteur s'intéresse à moi, première nouvelle. dis-je en fermant la porte derrière moi, baillant au passage et prenant une gorgée de café. J'ai posé mon bol de sucre sur la table basse avant de m'allonger sur le canapé, me saisissant de la télécommande. super, j'avais besoin d'une nounou et tu dors où ? Enfin, si tu dors, je dors finalement pas beaucoup. dis-je pendant que je zappais la télé. Mais vu l'heure qu'il est, je doute qu'il y est de choses potables. À part des dessins animés pour les petits ou des émissions pour les vieux. Je devrais peut être déballer des dvds pour en regarder un. En gros, je ne savais pas quoi faire de ma journée. non, mais sérieux, pourquoi ? Pour une fois que je demande rien, il faut qu'on me met un garde du corps dans les pieds ! me plaignais-je, j'ai du être résolument très très très vilaine dans une autre vie. Elle était blonde en plus. Non pas, que j'ai un problème avec les blondes mais blonde quoi. je suis donc Alexis Casey, et tu es ? On dit un ou une garde du corps au fait ? le problème, c'est que quand je me mets à parler, je deviens très bavarde. Je me demande en combien de temps je vais réussir à la faire démissionner. Même si, pour l'instant, elle m'amuse.

Tu appréhendes pas mal ce nouveau métier au fond, tu es habituée à devoir assurer la sécurité d'hommes politiques et de célébrités et aujourd'hui te voilà sur le point de te lancer dans le baby-sitting... Certains de tes anciens collègues se moquent de toi en considérant que tu t'es trouvée une bonne planque afin d'assurer tes vieux jours, au fond ils n'avaient pas tord... La jeune femme ne semblait pas bien mature, ni bien méchante au fond, après ça tout n'allait peut-être pas aussi terrible que ça en avait l'air, si ? Tu pénétrais dans le manoir, ne bronchant même pas à la petite remarque de la jeune femme. "Je ne sais pas s'il s’intéresse à vous mais il me paye pour que je le fasse en tout cas. Vous prenez ça comme vous voulez ensuite, je ne suis pas thérapeute de famille" Tu scrutais la jeune femme tandis qu'elle s'installait confortablement sur le canapé, tu te contentais d'essayer de comprendre comment elle fonctionne pour le moment afin de mieux la connaître et ainsi pouvoir la "protéger" plus efficacement. "Je dors chez moi et je serais là chaque matin à la même heure." Tu prenais finalement place sur l'un des fauteuils, ne voulant pas gêner la jeune femme qui occupait l'intégralité du canapé. Tu souriais en constatant qu'elle était quelque peu indécise au moment de choisir un programme à regarder. Tu écoutais Alexis tandis qu'elle se plaignait, il semblerait que ce soit monnaie courante chez elle et tu allais devoir supporter ça encore longtemps... "Je pense que votre père saura mieux vous répondre que moi si vous voulez mon avis." Il n'était pas spécialement rentré dans les détails en fait, il t'avait simplement fait comprendre qu'il voulait être certain que sa fille ne court aucun danger. Tu t'imprégnais lentement de ton nouvel environnement de travail, tu tentais de te convaincre que tu n'étais pas tombée aussi bas que ça en avait l'air...Pourtant tu étais tombée bien bas en réalité... "Il semblerait que les hommes se soient attribués ce métier, on dit bel et bien un garde du corps..." Tu serais bien partante pour un café, mais pour le moment tu te contentais de regarder celui de la jeune femme, tu ne voulais pas qu'elle te colle une étiquette de gratteuse dès les premières minutes. "Et sinon... Vous comptez rester allongée dans ce canapé toute la journée ou bien vous comptez quand même sortir ?" La question était légitime. Tu ne servais strictement à rien actuellement, la jeune femme était en sécurité chez elle, la seule chose qu'il pourrait lui arriver ce serait de renverser du café sur son horrible pyjama, ça serait même plutôt une bonne chose en fait...

je déteste quand on me vouvoie, je déteste les blondes et je déteste les gardes du corps. Je grimace, c'est pas mon jour. dommage, on en a besoin dans la famille, ils sont dingues. confiais-je avant de me redresser sur ce canapé. Canapé très solide d'ailleurs, j'ai entendu du bruit dessus il y a deux soirs, dommage qu'il grince un peu. Enfin bref. chaque matins, tu peux carrément venir l'après midi, tant qu'à faire. dis-je en riant, je n'étais pas du matin, bien que dans de très rare occasions, je pouvais me lever vers des heures raisonnables, aux alentours de huit heures, huit heures et demi. Il ne fait jamais m'en demander trop, je ne suis qu'une après ado. mon père est un sale manipulateur égocentrique qui ne s'occupe que de son gros cul les meilleures insultes et adjectifs que j'ai trouvé, ça fait du bien je doute qu'il s'intéresse à moi, sauf si je viens à ternir l'image des Casey dis-je avec un soupir. Je me demandais qu'elles étaient les procédures pour changer de nom de famille. Surement se marier, sauf que malheureusement, j'avais un gros problème avec l'engagement et tout ce qu'il y avait avec. En bref, une maison avec chien, mari et enfants dans une banlieue calme n'était pas pour moi. Plutôt crever. Façon de parler. J'ai ensuite hoché distraitement la tête, trouvant enfin un programme intéressant. Ou pas d'ailleurs, une rediffusion d'une énième téléréalité n'était pas très intéressant, mais c'était occupant, distrayant et même parfois amusant. Même si j'avais ma propre téléréalité à la maison avec Merliah et Ange, ne jamais les laisser dans la même pièce c'est deux la. aucune idée, mes projets sont d'aller prendre une douche, me changer et peut être sortir, en fin d'après midi, début de soirée. résumais-je avec un sourire diabolique. Être mon garde du corps allait être résolument très ennuyeux. Personne ne chercher à me tuer et je n'étais pas une de ces starlettes à deux balles qui montrent ses nibards pour exister. J'avais la vie d'une petite bourgeoise trop gatée. Bon, c'était pas non plus très valorisant mais c'était toujours mieux que la première option. mais c'est qui ton patron, moi ou mon géniteur ? le mot "papa" me donnait envie de vomir.

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