(Jo') Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre.

gros bugg

Tu avais passé la soirée dehors et tu n'étais rentré qu'aux alentours de cinq heures du matin, autant dire que tu espérais pouvoir t'offrir une bonne grasse mat' aujourd'hui et tu avais réglé ton réveil sur quatorze heures afin d'avoir le temps de te préparer pour la séance photo pour laquelle tu t'étais engagée et qui devait avoir lieu à seize heures.
Oh que tu étais bien dans les bras de Morphée, pourvu que personne ne vienne te déranger, pourvu qu'une furie ne vienne pas te sortir brusquement de ton réveil... Mais c'était bien trop demandé hélas. Tu ouvrais difficilement les yeux et tu ne tardais pas à reconnaître Jezabel. "Hummmm... Laisse-moi dormir espèce de folle" Tu tentais alors de refermer les yeux, mais c'était sans compter sur Jez' qui ne se fît pas prier pour retirer ta couette... Heureusement que tu as la décence de dormir en boxer car sinon elle aurait absolument tout vu de ton anatomie. Tu entrouvris une nouvelle fois les yeux afin de localiser ton amie et tu te jetas sur elle afin de la plaquer contre le lit. "Tu mériterais que je t'étrangle Jez ! Je me suis couché il y a moins de cinq heures et je suis dé...cal... qué..." Tu t'efforçais de quitter ton grand lit, non sans mal, puis tu allais enfiler un jean et un t-shirt. La journée allait être longue... Très longue...

Tu adorais vraiment cette colocation, que des gens différents, que des gens qui ne se ressemblaient mais qui avaient réussi à former une petite famille. Bien sûr il y'avait des hauts et des bas, mais toujours de l'amour. Tu adorais réveiller Jonathan le matin c'était ton petit plaisir à toi. Tu l'avais plutôt bien fait ce matin puisque il n'était pas super content, en même temps il n'avait cas pas rentrer aussi tard "Non tu as la vaisselle dans l'évier, tu sais les objets dans quoi tu manges". Tu rigolas en le voyant de mauvaise humeur, oui tu pouvais être peste mais toujours adorable. Tu poussas un hurlement quand il te retournas pour se mettre au dessus de toi et le regardas les yeux en l'embrassant sur la joue "Jonathan, si tu ose me tuer, je sais que je te manquerais beaucoup trop et que tu serais totalement malheureux sans moi dans ta vie" Tu lui fis un grand sourire et le regarda enfiler des vêtements "Oui mets des vêtements car c'est un vrai cauchemar de te voir ainsi"". Tu attrapas au passage un oreiller et tu le balanca dans sa tronche avec un grand rire "Bon j'accepte que tu prennes d'abord un petit-déjeuner mais après tu attaques la vaisselle" . Tu lui attrapas la main pour l'emmener dans la cuisine et lui demanda ce qui voulait pour son petit-déjeuner, oui tu voulais quand même te faire pardonner de l'avoir réveiller "Tu nous as pas ramené une femme cette nuit ?"

Parfois tu en viens à te demander comment tu as pu survivre avant de rejoindre cette colocation. Plus de simples amies, tu as découvert une sorte de famille. Tout n'était peut-être pas tout rose au fond, mais tu te sentais réellement épanoui en étant entouré de tes cinq colocataires. Tu adorais ta petite Jezabel mais tu dois bien admettre que lorsqu'elle venait te sortir de ton sommeil de cette manière tu avais vraiment envie de commettre un meurtre sur sa personne... Tu te tenais désormais juste au dessus d'elle et l'idée de l'étouffer avec un oreiller te traversas l'esprit à cet instant précis. Après tout, elle mériterait bien une petite correction... Tes idées négatives ne tardèrent pas à se dissiper tandis que tu sentais ses douces lèvres te prodiguer un baiser sur la joue.
Tu te levais afin d'aller chercher de quoi t'habiller et tu rigolais après avoir écouté ta jeune amie. "C'est vrai que tu me manquerais mine de rien espèce de cinglée." Tu t’empressas d'enfiler tes vêtements, tentant d'esquiver l'oreiller sans y parvenir et te cognant légèrement la tête contre le mur... "Putain t'es chiante Jez' ! Tu pourrais au moins admettre que tu me trouves sexy !" Tu passais une main sur le haut de ton crâne afin de vérifier si tu avais une bosse, fort heureusement le choc n'avait pas été assez violent pour cela. Tu t'approchais ensuite de ton amie et tu la laissais te prendre par la main afin de te laisser guider jusqu'à la cuisine.
"J'veux que tu me fasses des pancakes sinon je fais pas la vaisselle" Rien de mieux que quelques bons petits pancakes préparés avec amour par Jez' pour te mettre bonne humeur et te motiver à faire la vaisselle. Tu t'asseyais à table après t'être préparé un café bien noir et tu bu une bonne gorgée du breuvage chaud. "Bah tu n'as pas vu les trois mannequins sortir de ma chambre ce matin ?" Hé non. Tu n'étais pas parvenu à ramener une fille à l'appart cette fois, ça arrive parfois... Au fond c'était peut-être mieux ainsi vu l'état dans lequel tu as dû rentrer. Tu n'aurais certainement pas pu assurer au lit avec autant d'alcool dans le sang.

Jonathan est plus que ton colocataire, au fil du temps c'était devenue ton meilleur ami, celui à qui tu pouvais tout confier. Il connaissait ton passé enfin pas totalement mais tu lui en avais beaucoup parlé. Tu l'adorais tellement, tu explosas de rire quand il te traita de cinglée " Je le savais , Je le savais." Tu tapas dans tes mains pour montrer ta joie et le tu posas tes yeux dans les siens " Maintenant je sais que tu m'aime trop et que sans moi tu es totalement perdus et que tu voudrais en mourir". Tu avais tellement bien visés avec ton coussin qu'il se le prit en pleine tête tu explosas encore plus de rire, sa tête était magnifique " Toi sexy? Laisse moi m'étouffer et mourir dans atroce souffrance". Tu ne pouvais le nier, Jonathan était sexy mais jamais tu lui avouerais comme ça, tu étais pas folle. Tu te redressas pour lui prendre sa main et l'emmener dans la cuisine. Tu le regardas les mains sur les hanches " DES PANCAKES, VRAIMENT???". Tu posas doucement le bol que tu avais dans la mains en le regardant droit dans les yeux "Tu as pas plus simple ?". Tu sortis quand même les ustensiles, tu adorais faire plaisir aux gens et si en plus cela t'empêcher de faire la vaisselle, c'était tout bon pour toi. Tu le regardas en souriant, c'est vrai qu'il pouvait se taper tous ce qu'il voulait, quand il voulait. " Arrête de fantasmer mec, le seul mannequin que tu t'es tapé c'est ta main". Tu commenças doucement la pâtes avec un grand sourire content de ta petite vanne. La journée commençait plutôt bien et tu en était ravie " J'ai vu que tu travaillais en ce moment". Tu remis correctement ta robe de chambre qui venait de tomber le long de ton épaule. Tu sortis le jus d'orange " Tu boss avec quelqu'un de connue?" Tu lui servis un verre et à toi aussi et le reposas dans le frigo, voyant que celui-ci commençait doucement à se vider " Personne ne fait de course dans cette baraque ou quoi ?". Tu mis le feux pour cuire les pancake, avec un grand sourire " Je suis la meilleure cuisinière et rien que pour cela je veux un magnifique bisous". Tu laissas cuir le temps qui fallait, pour ensuite lui poser sur son assiette " Voilà beau gosse!". Tu en pris un aussi pour t'installer face à lui et croqua dedans..

Jez' n'est pas seulement une colocataire, ni même une amie. Jez' c'est une jeune femme en qui tu as une confiance aveugle, une jeune femme qui te connais bien mieux que tu ne te connais toi-même et qui est toujours aux petits soins pour toi. Tu ne pourrais plus te passer d'elle, elle compte énormément à tes yeux et tu es vraiment heureux d'avoir pu faire sa connaissance.
Vous passez votre temps à vous chamailler, pas étonnant que les autres colocs se payent vos têtes de temps en temps en prétendant que vous formez un petit couple, et ce bien que vous ne soyez jamais réellement sortis ensemble. "Mourir ? Tu plaisantes j'espère ? Ce serait le plus beau jour de ma vie si jamais tu quittais la coloc saleté de gamine." L'amour vache, voilà comment tu définirais ta relation avec Jez. Vous vous aimez profondément mais vous ne pouvez pas vous empêcher de vous envoyer plein de méchancetés à longueur de temps. Tu grognais tandis que ton amie prétendait ne pas te trouver sexy mais tu n'en croyais pas un mot, d'autant plus qu'elle n'avait pas tenu ce genre de propos la nuit où vous étiez passés à l'acte. Tu te laissais ensuite entraîner dans la cuisine et puisque Jez' t'as gentiment proposé de te préparer le petit-dej tu lui a demandé des pancakes. Celà fait bien des mois que tu n'en as plus mangé et tu sais très bien que Jez' sait les faire mieux que personne. Tu te contentais de sourire tandis qu'elle rechignait quelque peu à t'en préparer et tu savais très bien qu'elle allait finir par le faire. Elle aimait te faire plaisir et c'était réciproque, vous êtes aux petits soins l'un pour l'autre, un peu comme un frère et une sœur en somme. "Laisse ma main tranquille, elle ne t'a rien fait... Prépare moi des pancakes plutôt que de raconter des bêtises !" Ton amie changea alors de sujet et t'interrogeas au sujet de ton boulot. Tu t'apprêtais à lui répondre lorsque soudain tu remarquas que la robe de chambre de Jez glissait le long de son épaule et tu pu apercevoir un bout de son sein. Autant dire qu'il y a bien pire comme spectacle, tu te contentais alors de rigoler. "Oh tu sais... La routine quoi. J'ai un nouveau contrat avec la PDG d'une maison de disque, sinon rien de bien fantastique ! T'as fait quoi de beau hier soir toi ?" Tu te grattais le haut du crâne tandis que ton amie se plaignait du fait que personne ne faisait les courses au sien de la coloc. Il faut bien admettre que la simple idée de te retrouver dans un supermarché avec un cadis bourré de denrées alimentaires insupportait, tu préférais laisser ça aux autres... "T'es la meilleure amie et la meilleure cuisinière qui soit ma puce." Tu te levais et tu t'approchais de ton amie afin de lui déposer un doux baiser sur le coin de la lèvre avant de reprendre place à table. "Et en plus t'es sexy !" Tu dévisageais ton amie tandis qu'elle t'apportait ton pancake et le déposait dans ton assiette et attrapas le pot de sirop d'érable afin d'en étaler un peu dessus. "T'es adorable Jez'. Merci !" Tu dégustais ton pancake, prenant volontairement ton temps avant de retard quelque peu l'échéance, mais il allait bien falloir que tu fasses la vaisselle au risque de t'attirer les foudres de tes colocs. Une fois ton pancake terminé, tu transportas ton assiette et tes couverts en direction de l'évier et tu commençais à t'atteler à la tâche... "J'ai rien de prévu ce soir. Ça te dirais qu'on aille voir Suicide Squad ?" Ça faisait plusieurs jours que vous en parliez et il était grand temps d'y aller.

Jonathan était vraiment l'homme de qui tu étais le plus proche en ce moment sans compter ton frère. Tu l'adorais toi et lui c'était tout le temps des chamailleries, tous le temps des paris débiles, tous le temps des farces. Ce matin tu avais vraiment adoré le réveiller et surtout cuisiner pour lui, oui mais jamais tu ne pourrais lui avouer "Oh mais c'est génial pour toi, j’espère qu'elle est cool avec toi". Tu fis un grand sourire quand il déposa un doux bisous presque à tes lèvres, toujours cette ambiguïté entre vous, toujours cette frontière si mince."Je suis ravie de te l'entendre dire". Tu avalas une gorgée de ton café encore bien chaud et le regardas dans les yeux. Ton Jonathan. Tu lui attrapas doucement la main avec un grand sourire, tu étais très tactile comme femme, tu avais toujours besoin de toucher les personnes avec qui tu parlais. "Je suis la femme la plus sexy du monde tout comme toi". Tu fis un clin d'oeil et retiras doucement ta main pour attraper ton verre de jus d'orange, oui tu venais d'avouer que tu le trouvais sexy même terriblement sexy. Cette journée était parfaite, vraiment parfaite,le calme régnait dans cette maison de fous et tu passais du temps avec Jonathan ton meilleur ami "Tu sais que pour toi je ferais tout et n'importe quoi". Tu te tournas vers la vaisselle et tu montras du doigt l’évier "Sauf cela bien sûr" et tu rigolas, tu étais comme lui tu détestais la vaisselle . Tu reposas doucement ton verre et reposas ton regard sur lui avec un magnifique sourire comme tu savais bien les faire "vraiment ? Oh oui depuis le temps. Un restaurant avant ? que nous deux ?". Tu adorais passer du temps seulement avec lui. Tu le regardas sérieusement "En plus j'ai besoin de me changer les idées, j'ai reçu une lettre de mon père". Tu croquas dans ton pancake, oui il avait réussi à te faire parvenir une lettre

Jez' est une perle rare, tu ne la connais pas depuis très longtemps au fond mais elle n'a pas tardé à prendre une place importante dans ta vie, c'est un véritable petit ange qui embellit ta petite existence et qui t'apporte énormément de joie au quotidien. Vous partagez tellement de choses ensemble, vous n'avez aucun secrets l'un pour l'autre, presque aucun du moins... Tu lui indiques avoir fait la rencontre qui pourrait s'avérer importante par la suite et tu souriais tandis que ton amie s'inquiétait de savoir si cette personne était gentille avec toi. Elle n'était pas méchante, c'est tout ce dont tu étais convaincu pour le moment. Cette ambiguïté faisait partie intégrante de votre relation, vous saviez que l'autre pouvait vous sauter à n'importe quel moment dessus et vous seriez alors incapable de lui résister. Pourtant, vous n'avez franchi cette étape qu'une seule et unique fois, ça s'était merveilleusement bien passé d'ailleurs et aujourd'hui encore vos colocs vous tannent un peu avec ça. "Tu peux me masser pendant que je fais la vaisselle dans ce cas-là ?" Tes mains étaient enduites de liquide vaisselle et tu t'affairais à la tâche, espérant que ton amie accepte de rendre ce moment moins désagréable qu'il ne l'est en réalité. Tu tournais furtivement la tête afin de déposer un autre bisou sur le coin de la lèvre de ton amie sans pour autant arrêter de frotter l'assiette sur laquelle se trouvaient des traces de gras assez tenaces. "J'ai entendu parler d'un nouveau restau indien par loin du cinéma, on pourrait aller le tester avant d'y emmener toute la clique ! T'en dis quoi chérie ?" C'est une de tes modèles qui t'a parlé de ce restaurant et qui en a fait l'éloge durant cinq bonnes minutes tandis que tu prenais des photos d'elle sans le moindre vêtement. "Il te veut quoi encore ? Rien de grave j'espère ?" Tu ne savais jamais trop comment réagir lorsque ton amie te parlais de son père. Tu aurais tellement aimé connaître le tiens, mais c'était de l'histoire ancienne désormais. Tu continuais de frotter les couverts et les assiettes qui se trouvaient dans l'évier, t'amusant même à éclabousser ton amie à une ou deux reprises. "Je reviens de ma séance vers dix-neuf heures, je repasse à l'appart pour prendre une douche et me changer et on part direct au restau ?"

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