a new companion ? — ft. Tala

T’avais reçu un appel très tôt ce matin. C’était une association de protection animale avec laquelle tu travaillais. Ils avaient besoin d’aide. Ils devaient sortir des chiens de laboratoire. Et plus il y avait de main mieux c’était. T’acceptais évidemment. Qu’importe l’heure. Qu’importe le jour. Tu travaillais pas en plus c’était parfait. Tu t’étais donc déplacé sur place. Un vrai travail d’équipe pour sortir tous ces pauvres chiens de cet enfer. T’en avais mal aux cœurs de les voir tous ainsi. Et t’imaginais tout ce qu’ils avaient pu subir. Au lieu d’avoir la chaleur et la douceur d’une famille. Comme ta p’tite Louka. Non. Eux on vécut un enfer. Enfermés dans un laboratoire. A des fins d’expériences. Tu supportais pas. Les chiens ont été répartit un peu partout. Et t’en as récupéré un. Tellement gentil. Tellement doux. Mais il avait peur. Il était vraiment effrayé. Et t’avais une peine monstre. Tu le rassurée. Comme tu le pouvais. Lui parlant calmement. Le caressant. Lui offrant l’amour qu’il mérite. Très vite tu le conduis chez le vétérinaire. Tu pris place en salle d’attente. Après avoir donnée tous les renseignements à la dame à l’accueil. Il était assis à tes côtés. Te regardants. Se demandant ce qui lui arrivé. Tu te montrait alors rassurante.

Bientôt tu vis sortir, le docteur. Avec une dame, accompagnée d’une caisse de transport. Certainement un chat. Ton nom résonna dans la clinique. T’te levais. « viens mon beau…c’est rien ça va ! ». Un sourire se dessine sur tes lèvres. Tu tends la main au vétérinaire. « c’est moi, tala rose ! ». Il osa pas faire un pas de plus. Et tu voulais pas le tirer non plus. Tu t’excusais, en lui passant devant pour attraper une friandise. Tu lui fis renifler. « allez mon grand c’est rien…le docteur il va rien te faire de méchant…c’est pour ton bien… tient la friandise…j’vais quand même pas la manger pour toi, pour te montrer que c’est sans danger… allez mon garçon ! ». Il attrapa sa friandise. Et avança. T’avais aucune idée de comment il fallait vraiment s’y prendre avec les chiens. T’allais apprendre. Maintenant que t’avais Louka encore plus. T’avais pas l’air débile là. Assisse par terre. Au pied du vétérinaire. A essayer de faire avancer le chien. Ma pauvre fille. T’avais aucune idée de comment vivre en société. Tu devais être marrante. La fille aux cheveux roses, qui passe pour la nunuche de service. Tu te relèves. « pardon ». Et puis tu finis par suivre le docteur jusqu’à sa salle de consultation. « on vous a donc parlé du cas de ce pauvre toutou ? ». Que tu lui demandes.

T’étais quand même pas trop rassurée. T’avoir peur pour lui. Il avait déjà vécu tellement de truc horrible. Que tu t’en voulais de lui en faire subir une autre épreuve. En général ils n’aiment pas aller chez le vétérinaire. Ils le sentent. Ils le savent. Et vu de la journée éprouvante que ce toutou avait vécue. C’était certainement dur pour lui. De faire face encore à cela. Quand le vétérinaire arriva. Appela ton nom. La fille qui porte le nom de famille d’une rose. Et qui a les cheveux roses. Haha. C’était bien drôle. C’était pas compliqué pour te reconnaître au moins. Et puis te voilà. A essayer tant bien que mal à le faire avancer. Venir. Te voilà avec la friandise. Par terre. A sortir des âneries. T’es sûre que si tu te serais vu t’aurais ris de toi. Assisse par terre. A l’attirer. Lui faire comprendre qu’on lui voulait pas de mal. Que le vétérinaire lui voulait que tu bien. T’savais qu’il comprenait pas un mot de ce que tu lui disais. Mais il comprend l’intonation. Il savait au fond qu’on lui voulait pas de mal. Patience et patience encore. A force de persuasion et de mot doux. T’arrivais enfin. Enfin à le conduire jusqu’à la salle du vétérinaire. Tu t’excusais de t’être montré ainsi. Et tu lui demandais s’il était donc au courant du cas de ce brave toutou. Il te répond. Que oui l’association l’a appelée ce matin. Pour lui demander s’il pouvait accueillir un chien. En expliquant que c’était urgent. Et apparemment la réponse était oui. Vu que t’étais là.

T’arrives enfin à le faire rentrer dans la salle. Il referme la porte derrière. Tu lui caresse le sommet du crâne. Pour continuer à le rassurer. C’est fou la confiance qui peut se créer en si peu de temps. Il n’a pas encore entièrement confiance t’le sais. Mais il semble plus à l’aise à tes côtés. Pour le moment. Le vétérinaire pris une friandise et s’abaissa à sa hauteur.  Si ça peut vous rassurer, je ne compte pas l’enfermer dans une cage en attendant de trouver quelqu’un pour l’adopter. La plupart du temps, je les reprends chez moi pour tenter de les sociabiliser aux autres chiens et aux bruits de la vie quotidienne avant d’envisager de les laisser partir chez quelqu’un d’autre.   . Tu soupires de soulagement. T’avais tellement peur qu’il se retrouve de nouveau enfermé. T’voulais pas cela pour lui. Vraiment pas. T’aurais trouvé une solution pour lui sinon. Il finit par attraper la friandise. Il semble déjà plus à l’aise dans le cabinet. « j’suis soulagée ! j’avais tellement peur qu’il se retrouve enfermée encore ! Vous allez le prendre chez vous donc ? Qu’allez-vous lui faire aujourd’hui ? Faudrait peut-être voir, être sûr qu’il aille bien hein ? Même si en apparence ca à l’air … peut être qu’à l’intérieur y’a quelque chose ? ». Tu hausses les épaules. T’y connaît rien toi. Et lui c’est son job. « juste, je n’ai pas votre nom, j’ai tellement pensé au chien que j’ai pas pensé à avoir votre nom, pour le noter ! ». Surtout pour le garder précieusement. Pour Louka. Votre nouvelle petite chienne. Puis tu reprends. «  vous êtes sûr qu’il va être bien ? enfin j’veux qu’il soit heureux maintenant avec l’enfer qu’il a vécu ! ». Oui tu voulais que son bonheur.