à la recherche de la culotte perdue - [ft tala]

T’étais rentrée tard. Très tard. En fait il était même trop tôt ce matin pour dire très tard. T’vois ce qu’je veux dire. Bref. T’avais bossée au bar. T’avais pas arrêtée. Crevée. T’en pouvais plus. Et t’avais faim. Tu mourrais de faim. P’tain. Depuis que t’avais appris que t’étais enceinte. T’arrêtais pas de bouffer. Toi petit appétit que t’étais. T’en avalais des quantités de nourriture. Du coup ce fut la première chose que tu fis en rentrant. Ange ne tarda pas à te rejoindre. Il ignorait encore que t’attendais un enfant. Possiblement le sien. Ou possiblement que non. T’le seras pas. T’sais pas si t’en avais de savoir. Bref. T’sais simplement pas. Il t’attrape dans ses bras. T’demande pourquoi tu bouffes encore. T’lui réponds que t’as faim c’est tout. Puis la porte du manoir qui s’ouvre. T’entends des bruits de pas. Des mots inaudibles. Ya peut être deux personnes. Ou pas. Du bruit. Ange et toi vous vous baissez derrière le comptoir. Il fait noir. Vous voyais rien toute façon. Quand plus aucun bruit te parvins à l’oreille. Vous partez dans un fou rire. Avant de rejoindre votre chambre. Et rejoindre doucement les bras de Morphée.

Tu te lèves vers treize heures. T’as bien dormi. T’as exceptionnellement bien dormi. Nausée matinale évidemment. T’as de plus en plus de mal à l’expliquer à Ange. Malade. Trop mangée. Odeur trop forte du caca de Louka. T’inventes pleins d’excuse. Pour éviter de lui dire ces quelques mots. Puis il part. Et toi tu restes. Tu t’affales sur le canapé. Après avoir mangée évidemment. Peu après. La p’tite brune tout endormie encore d’Alexis fit son apparition. Salut mon épouvantail rose préféré, t'étais réveillée quand je suis rentrée ? . Tu souris. C’est ton p’tit surnom de sa part. et si oui, je suis rentrée avec quelqu'un ? Et si non, t'as pas vu une culotte sur le canapé ? . Tu laisses échapper un p’tit rire. « salut ma chieuse d’amour préférée ». Tu poses ton regard océan sur elle. « c’était toi alors qu’à fait tout ce boucan en rentrant ! ouais t’es rentrée avec quelqu’un et crois moi ange et moi on a pas réussi à faire mieux que vous deux … ». Tu ris de nouveau avant de poursuivre. « en ce qui concerne ta p’tite culotte… elle est pas sur la canap’ et j’suis pas responsable de ce que tu fais de tes culottes, t’en fais ce que t’veux… si peu il est repartit avec en souvenir ! ». Non pas responsable du tout. En fait t’en sais rien si elle est vraiment rentrée avec quelqu’un ou non. Mais tu lui laisses croire que oui. « j’suis gentille ce matin, t’veux qu’on entame la recherche de ta p’tite culotte de grand-mère ? ». Elle doit pas être bien loin toute façon.

Ta jolie brunette qui arrive avec sa tasse de café. S’affalant à côté de toi.  Elle te demande si t’savais si elle était rentrée avec quelqu’un ou non. Et surtout où était passé sa p’tite culotte. T’lui parles du boucan quand elle a fait en rentrant. T’savais pas s’il y avait vraiment quelqu’un avec elle ou pas. Tu l’embête juste. « pourquoi d’habitude on t’en laisses des mots ? ». Tu la taquines. Evidemment. T’as un sourire amusée sur le visage. « ça m’étonnerait pas de toi, t’es tellement folle quand t’es bourré, que tu parlerais même au meuble ou à ton propre reflet ! ». T’avais trouvée avec Alexis, cette relation-là. L’amitié vache. Vous vous appréciez c’était évident. C’était ta chieuse d’amour préférée. T’adorais passer du temps avec elle. C’était toujours assez marrant. Concernant sa p’tite culotte. Elle n’était en tout cas pas sur le canapé. Alors tu supposes dans un premier temps, justement, que la personne présente avec elle, cette nuit. Etait partie avec tel un trophée. Puis comme t’es gentille. Tu finis par lui proposer de chercher sa culotte de grand-mère avec elle. Tu ris. Tu la taquines encore. Hé ! C'est pas une culotte de grand mère, au moins, j'en ai pas le postérieur . Tu ris encore plus à son regard innocent. « t’en as le postérieur aussi crois-moi ! ». Tu rigoles évidemment. Cette fille est parfaite.

Elle pose sa tasse de café. Enlève ses jambes. Et se relève. L’aventure du jour : chercher la culotte supposément perdue d’Alexis. Ca promettait tient. Elle avait pu la mettre n’importe où la connaissant. Tu peux pas t’empêcher de rire une nouvelle fois à son ton théâtral. Je peux le faire toute seule, t'es un peu pâle, malade ? . Tu soupires. T’sais même plus si tu l’as annoncé à ta chieuse préférée. Merliah est au courant c’est certain. Mais t’sais plus pour Alexis. « si être enceinte est une maladie….alors oui malade… ». Tu te lèves à ton tour. Tu passes devant lui en lui ébouriffant les cheveux. « partons à la recherche de ta culotte perdue ! elle ressemble à quoi au fait ? rose à paillette ? ». Sourire amusée qui se pose sur tes lèvres.

Elle confirme le fait que quand elle est bourrée elle est capable de tout. Même de parler à un meuble. Merliah aurait apparemment une vidéo. Faut trop que tu lui demandes. Faut que tu l’as vois celle-là. « je vais harceler merliah pour la voir cette vidéo ! ». Tu te mets à rire rien qu’à l’imaginer. Ses fesses. Tu l’as taquines sur ses fesses. Mais oui quelles sont très bien ses fesses. Tu l’embêtes juste. Elle a des fesses parfaite. La mission du jour. Retrouver sa culotte perdue. Elle te demande si t’es malade. Un peu plus de pâleur que d’habitude sur ton visage. Et là tu lui dis que t’es enceinte. T’savais même plus si tu lui avais dit oui. A priori non. Au vu de la perte de son sourire l’espace de quelques secondes. Puis il revint encore plus présent sur son joli visage. Rien qu'ça, le pauvre gosse, il s'est pas sur quoi il est tombé. . Tu peux pas t’empêcher de rire encore. Oh non il sait pas dans quoi il est tombé pauvre gamin. Dans une colocs pareils et une histoire pareille. Il n’a pas sa place ici. Aucun gamin n’a sa place parmi fou. Trop fou. Trop jeune. Trop fêtard. T’sais même pas, toute façon si tu veux le garder ou pas.

Tu lui demandes à quoi ressemble sa culotte. Rose à paillette peut être ? Non, mais y'a charlotte aux fraises dessus . Tu l’as regarde. « sérieux ? ». Elle en est capable t’en est presque sûre. Puis elle te dis qu’une culotte à paillette ça doit être horrible à porter déjà qu’une robe c’était l’enfer. « mouais t’as pas tort ! ». Finalement elle pense qu’elle est noire. Mais n’a pas plus de détail à donner. Ça aide beaucoup tient. « va chercher une culotte noire dans des recoins où il fait déjà noir… ça va pas être de la tarte ta mission ! ». Tu commences à fouiller aux alentours du canapé. Tu regardes sous le fauteuil à côté du canapé. Mais à part de la poussière y’a rien d’autre. Puis elle te demande si c’est Ange le père. Mauvaise question. Ou peut être la bonne. Tu commences à essayer de voir dans les recoins du fauteuil aussi sait-on jamais. « là est le problème j’sais pas…j’ai une relation avec un autre garçon totalement différent d’ange… et j’sais pas lequel des deux m’a planté sa graine ! ». Voilà ce que ça donne quand t’as deux relations. Tu commences aussi à chercher à un en dessous de tout. « t’es sûre au moins que t’la pommée ta culotte ? au moins si on la trouve pas, on sait qu’on doit faire le ménage sous les meubles ! ». T’as les mains pleins de poussières.

T’allais vraiment harceler Merliah pour l’avoir cette vidéo. T’as trop envie de voir. De te plier en deux de rire. Bref faut que t’la vois. Les joies de la coloc. Au fond vous deveniez une sorte de famille. Une famille En plus drôle. Beaucoup plus drôle. Tu cherches. Tu cherches. Sa culotte. Noir. Qu’elle a pommée. T’lui dis que ce n’était pas facile à trouver du coup. Sa réponse te fait sourire. Et son regard insolent. Que t’adore et déteste en même temps. Tu roules des yeux. Mais avec un sourire amusé accroché à tes lèvres. « j’assume ! ». Tu continues de chercher où tu peux. Tu trouves pas. Vous parlez en même temps de ta grossesse. De tes deux amoureux. De ce bébés qui a deux pères quoi. T’sais pas lequel. Ta brunette te dis, sans vouloir te vexer, de prier pour que ce soit Shawn le père et pas Ange. Oui il n’en a que le nom t’le sais bien. Peu aime Ange. Et pourtant toi tu l’aimes. « t’me vexe pas…j’sais que vous n’appréciez guère ange…et pour être honnête, je préférerais aussi que ce bébé hérite des gènes de shawn et non pas celle d’ange ! ». Oui toi tu préférerais pour le coup. Mais t’en sais rien.

T’essaye de trouver confirmation de la perte réelle de sa culotte. Car pour l’instant à part remuer la poussière t’fais pas grand-chose. Et elle non plus. Elle ne l’avait pas en tout cas en se réveillant. Le mystère de la culotte disparu. « faudra chercher dans ta chambre au cas où ! mais moi je mets pas les pieds dans ton bordel ! ». Une fois de plus tu la taquines. T’as ce sourire amusé sur tes lèvres. Ta brunette finie par se vautrer dans le canapé. Abandonnant toute recherche. T’hausses les épaules. Et t’affales à ton tour dans le canapé. « paix à ton âme p’tite culotte noire ! ». Adieu. Toi t’es encore affalée dans le canapé. Crevée. Qu’elle se lève de nouveau. Proposant avec toute sa gentillesse de faire une omelette. A son dans tes oreilles d’omelette et bacon. Tes yeux s’écarquillent. Tu meurs de faim. Elle a eu la meilleure idée qui soit. « j’ai fait les courses la dernière fois, y’a du bacon normalement ! ». Tu la rejoint dans la cuisine. L’aidant. Tu sors le bacon et les œufs du frigo. « t’sais que là j’pourrais t’embrasser juste pour avoir l’idée et la gentillesse de préparer une omelette bacon ! t’es un amour ma chieuse préférée de la vie ! ». Tu lui offres un joli sourire. La colocation serait pas pareil sans elle.

Vous étiez dirigées vers la cuisine. Ta brunette avait eu idée de faire une omelette avec du bacon. Tu mourais de faim. Et elle aussi certainement. Et puis qu’elle te demande presque en criant si Shawn était autant sexy que son prénom. Tu ris. « crie pas... et la réponses est oh que oui ! ». Il avait un charme que tu avais. Il dégageait de la douceur. Cette douceur que t’étais chez lui. Charmant. Pour toi en tout cas. T’la taquinais sur le bordel de sa chambre. La tienne était certainement pas beaucoup mieux. « on dit tous ça, « bordel organisé », du bordel c’est du bordel ! tes culottes ont droit à un traitement particulier alors ? ». Alalala. L’art de parler culottes durant plusieurs minutes. Y’avais que vous deux pour faire un truc comme ça. Tu la regardes s’activer aux fourneaux. L’eau à la bouche. De dévorer son omelette. Tu l’embrasserais presque et tu lui dis, pour avoir eu une idée pareille. Elle rit. Tu ris. Qu’est-ce que ça te fait du bien. Cet instant avec ta brunette. « jus d’orange s’il te plaît ! j’ai abandonné le café c’était horrible ! ». T’éviteras gentiment les détails. Mais plus de café pour l’instant pour toi. Elle a partagée l’omelette dans deux assiettes. Et maintenant le bacon. Elle pousse ton assiette vers toi. Puis ce qu’elle te dit. T’peux pas t’empêcher de rire. Elle veut tellement faire sérieuse. Qu’elle le fait pas. Ta brunette elle n’est pas sérieuse. « j’ai bien conscience que t’as préparée ce repas avec tout ton amour de chieuse ! et je t’en remercie ! mais en ce moment j’contrôle plus rien alors j’promets rien ! ». T’attrapes ta fourchette et commence à manger les œufs et le bacon. Délicieux. « en fait t’es douée ! t’as intérêt à m’en faire plus souvent et on dit pas non à une femme enceinte ok ma brunette d’amour ! ». Tu lui fais les yeux doux. Alors que tu continues de dévorer ton repas. En espérant le garder.

Elle veut être sérieuse. Mais elle peut pas. Avec son tas de culotte sur son bureau. En attente de trouver le confort d’un tiroir. Mais la flemme. T’sais bien. Elle pouffe telle une gamine. Tu te mets à rire encore. « ah oui c’est vrai ton ami la flemme ! tes pauvres culottes doivent être malheureuse sur ton bureau ! ».  Sourire amusée. Elle te prépare ton verre de jus d’orange. Tu supportes plus le café en ce moment. Elle récupère sa tasse de café. Et fait tinter nos deux tasses. « à la nôtre ma belle ! ». Parfois c’était ces p’tits moments dans la vie qu’il fallait préserver. Garder dans un coin de sa tête. Agréable. Simple. Joyeux. Y’a pas de soucis. C’était juste deux êtres qui s’appréciaient. Et qui partageaient un moment agréable. T’as plus aucun contrôle de ton corps. Nope. T’découvre encore. « t’en fais pas je garde bien pour moi, je me dégoûte déjà assez moi-même ! ». Grimace de dégoût. Avant de récupérer ton sourire. Tu manges. Tu manges et tu trouves ca délicieux. Tellement délicieux. Que t’te permets de lui dire. Qu’elle a intérêt de t’en faire plus souvent. Et on dit pas non à une femme enceinte. Non. On dit amen à ses désirs. Sous peine de s’attirer ses foudres. Et t’en ai qu’au début. Et la voilà qu’elle te grogne dessus, que t’es une sale blondasse. Et que tu manques pas une occasion pour profiter de sa p’tite personne. T’explose de rire. « ohhh j’suis déçu, moi qui comptait te faire lever à six heures chaque matin pour que t’me prépares mon omelette bacon et me l’apporte au lit…t’me déçois là.. ». Tu fais mines d’être triste. Alors que tu l’es vraiment pas. « moi qui comptait sur toi…pffff…t’es nulle ! ». Tu continues à dévorer ton omelette. Tu l’as termine assez vite. T’fais le tour. Pour déposer ton assiette dans le lavabo. Et tu passes à côté d’elle. Déposant un bisou tout baveux sur sa joue. T’pense savoir qu’elle déteste quand t’fais ça. Mais t’le fais que pour l’embêter. Tu la regarde toujours amusée. Attendant sa réaction.

Elle te dit que c’est culotte ont une jolie vu sur son bureau. Tu l’embêtes sur ça. Mais ta chambre c’est pas mieux. Entre tes vêtements et ceux d’Ange. Autant dire que la chambre est un joyeux bordel. Tu te dégoûte toi-même en ce moment. T’évite évidemment les détails. A tout le monde a besoin de savoir ce qui se passe dans ton corps. C’est déjà assez horrible pour toi. Alors en parler. Non merci. Puis certainement pas en même temps que vous mangiez cette délicieuse omelette. T’lui dis que t’es decu. Tu pensais qu’elle t’apporterait le petit’ dej au lit et tout. A six heures du matin. Tu rigoles avec elle. Evidemment. Elle a de nouveau se regardant insolent et son sourire moqueur. T’prends ton p’tit visage tout triste. « non j’fume pas la moquette, j’peux pas ! déjà que ce gamin va pas être tranquille dans sa tête avec une mère comme moi et on fera l’impasse sur les gènes du père… bon huit heures alors c’est mieux ? ». Tu t’amuses. Tu prends ton assiette. La dépose dans le lavabo. Et en passant. Tu lui fais un gros bisou baveux sur sa joue. T’sais qu’elle aime pas tellement ça. Alors tu l’embêtes. Sa réponse te fait rire. T’éclate de rire avec elle. C’était dégueulasse ce que tu lui avais fait. Mais t’adorais l’embêter. « mouahah ! j’adore t’embêter ma chieuse d’amour t’le sais bien ! et non c’est moi qui est priorité sur la douche ! toi t’iras après…y’a le lavabo j’suis sûr que tu rentres dedans si tu te contorsionne un peu ! ». Tu rigoles une fois de plus. Et puis tu fais genre t’as une nausée qui vient. Ce qui n’est pas le cas. Tu joues le jeu quelques secondes. Ton regard en coin. Pliée en la regardant te regarder. Avant d’éclater de rire. Parce que t’en peux plus.

On était d’accord qu’à six heures du mat’. C’était pas possible. Mais tu la taquinais. Elle te dit qu’elle serait dispo à partir de dix heures minimum. Sourire amusée. Que tu perds un peu quand elle évoque le fait que t’devrais en parler aux principaux intéressés. Avant que t’es le bébé c’est mieux. Effectivement. Tu laisses échapper un petit soupir. Puis t’lui dis. « va falloir que je leur dise oui…toute façon à un moment donnée ça va se voir…puis t’sais j’en parle avec vous de ce bébé, j’en rigole, mais au fond j’sais pas si je veux le garder ou pas, je peux encore prendre la décision, même s’il me reste peu de temps…parce qu’au fond je flippe…je flippe de pas être à la hauteur et de mettre au monde un bébé qui aura une vie loin d’être stable ! ». Tu lui offres un sourire. Tu viens de te confier à elle. Lui dire que t’étais flippé par ce gamin. T’savais plus. Et il te restait peu de temps. Enfin tu reprends ton sourire amusée. Tu ris avec ta brunette et ça te fait un bien fou. Tu vas finir par te pisser dessus à force de rire. Tu voulais prendre ta douche en prem’s. T’l’as dit. Elle laisse un filet d’eau couler. Menaçante. T’éclate de rire. Elle éclate de rire. « t’oserais pas quand même ? si ? ». T’sais qu’elle en est capable. Oui t’le sais parfaitement. De t’arroser sans gêne.

T’lui dit que t’sais pas ce que tu vas faire de ce bébé. Tu flippes. Et t’lui dis. Et tu l’as remercie de pas chercher plus loin. De passer à autre chose. T’as pas envie de te prendre la tête aujourd’hui. T’veux t’amuser. C’est tout. Elle le sait. Elle le comprend. Mais t’sais qu’elle sera là. Là pour toi. Et c’est tout ce qui compte. Puis elle te menace de t’arroser. L’eau du robinet ouvert. T’sais qu’elle est capable de le faire. T’as déjà ce sourire amusé sur tes lèvres. « j’paris pas avec toi t’es capable de tout ! ». Dis-tu à moitié en riant. Elle met l’eau au maximum. Elle met son doigt sur la grille du robinet. L’eau qui gicle partout. Sur vous. Sur le sol. Partout autour. Une vraie inondation. En quelques secondes seulement. C’est le bordel dans la cuisine. T’es morte de rire. T’en peux plus. T’es trempée. Elle est trempée. Vous êtes belles tient. Elle enlève son doigt. « tu crois ! tu nous as trempé ! t’as même provoqué une inondation dans la cuisine !  regarde tes bêtises ! ». Tu ris encore. Contemplant les flaques qui s’était formait. « mieux que bon cœur ! presque plus besoin de prendre la douche ! ». T’enlèves ton tee shirt trempée. T’es en soutient gorge en dessous. T’aimes pas quand ton tee shirt te colle à ta peau. Et t’avais aucune honte à être en soutif devant elle. « avoue que t’voulais me voir presque à poil hein ! ». T’es amusée, une nouvelle fois.

T’savais que ta brunette était capable de tout. Prête à tout. C’était ce que t’aimais chez elle aussi. Ce côté acceptant tout. Relevant tous les défis. Et elle ose. Elle vous arrose toutes les deux. Ainsi qu’une partie de la cuisine. Tu emploies le mot inondation. Ouais t’exagère. Mais t’t’en fiche. Elle assume ses bêtises qu’elle te dit. Oh bah oui. T’le sais bien ça. Tu ris. Elle rit. Vous n’arrêtez pas. T’en as mal au ventre. Tellement. Tu ressentais presque l’envie de pisser. Tellement t’as pu lire. Tu l’aimes ta chieuse. Surtout en cet instant. Toi qu’à besoin de te détendre. Te changer les idées. Elle a agi ainsi. Elle t’a permis de t’évader l’esprit. T’enlève ton tee shirt mouillé. T’te retrouve en soutif. Elle fait de même. « essaye de me rouler une pelle et t’vas voir ce qu’il se passe ! ». Sourire amusée. T’imagine bien la réaction d’Ange. S’il te voit rouler une pelle à une fille. En fait t’imagine pas. Ca le rendrait fou. Complètement fou. Et violent. Et t’supporterais pas qu’il fasse du mal à un seul cheveu de ta brunette. Entre vous c’est l’amitié vache. Mais il en reste pas moins, que tu tiens à elle et que t’supporterais pas qu’on lui fasse du mal. Elle s’assoit sur la table de la cuisine. En riant. Encore et toujours. T’es dans le même cas qu’elle. « absolument rien et toi ? ». Tu la regarde. Regarder l’heure. Et puis t’lui dis. « j’suis tout à toi si t’veux ! ». Tu ris une nouvelle fois.

On sait aussi bien l’une comme l’autre ce qui va se passer si jamais elle te roule une pelle. Et aucunes des deux n’en a envie. Même si Ange n’est pas obligé de le savoir. Déjà t’te demande comment cela va se passer le jour où il découvrira que t’as une relation avec un autre garçon. En soirée il ne supporte même pas qu’un garçon te colle un peu trop. Dos contre dos. Alors imagine le jour où il découvrira pour Shawn. Et pire si ce dernier se révèle être le vrai père de cet enfant. Elle prend se ton théâtral que t’aime tant. Qui te fait plier en deux de rire à chaque fois. C’était une bonne comédienne ta brunette. Elle te propose une journée film ici. Pop corns. Et autre cochonneries. Pas bons pour la ligne. Tu lui offres un grand sourire. « ton programme me convient très bien ! perso j’me fiche de ma ligne, bientôt je l’aurais peut-être plus alors je boufferais tout ce qui me passera sous la main ! ». Puis tu regardes ta brunette. Regard amusé. « par contre toi après va falloir que tu fasses du sport pour rattraper tout ça ! ». Tu rigoles une nouvelle fois. Puis tu rajoutes. « on se change et on se fait ça ! ». Vous n’alliez quand même pas vous affaler dans le canap toute trempée comme ça.

On est d’accord. On se change et après on se tape une aprem film ensemble. Elle est d’accord. T’as eu droit à une superbe et honorable doigt d’honneur. Elle eut droit à un gentil et tendre « connasse ». C’était de l’amour. De l’amour vache. Mais de l’amour. Fraternel. Evidemment. T’allais dans ta chambre. Te sécher. T’étais vraiment trempée. T’enfilais ensuite quelque chose de confortable. Et de léger. T’avais chaud. Tu l’as entendu crier. Plusieurs types de film. Euh. T’en savais rien de ce que tu voulais voir. T’en que tu passais un moment avec ton emmerdeuse préférée. T’arrive en bas des escaliers. Tu pouffes de rire. En la voyant. Les bras remplis de DVD. Manquant de se casser la gueule dans les escaliers. Par contre t’aurais moins rit si elle était tombée. Et c’était fait mal. Mais ce n’était pas le cas. Elle étala ses DVDs sur la table basse. Tu commençais à regarder. « un dessin animée ça te dit ? ou un action ? ». Tu l’interroges du regard. « me dit pas horreur, sinon je dors pas pendant des nuits…donc si tu veux m’avoir sur le dos toutes les nuits on regarde pas un film d’horreur ! ». Oui. Malgré tout. Tu flippais. T’aimais pas les films d’horreur. Cela te donnée des cauchemars.